Quand Nietzsche, pour finir, s'identifia au crucifié !
Dieu est mort ! Cette déflagration au ciel de nos représentations, fulgurante comme l'éclair, plus assourdissante s'il en est que le tonnerre de Zeus, reste à l'évidence encristée dans l'inconscient collectif ! Bien que n'ayant pu assiter personnellement à cet étrange spectacle, chacun d'entre nous se souvient pour autant que fut annoncée cette étrange nouvelle, si nouvelle que nul n'aurait su la classer où que ce soit, "faits divers" aux abonnés absents, "faits de société" opportunément trop encombrés, alors, peut-être le subconscient, cette poubelle providentielle, ce souterrain où la vérité patiemment attend ! ... Qui donc osa divulguer cet impensable, pour ne pas dire "cet impensé" ? Pour le dire autrement, qui entendit jamais parler de ce lanceur d'alerte ? Qui en effet, se souvient de cet olibrius souffreteux, de ce moustachu fiévreux, perclus de rodomontades incendiaires, exosquelette psychique jamais identifié mais ...