L'Eglise, sournoise ennemie de l'Esprit ?

Sur "La Porte des Lions", nous avons souvent avancé, avec quelques arguments il me semble, que la science n'était, tout compte fait, que la fille ainée de l'Eglise, reprenant ses dérives, ses travers, sa volonté de pouvoir, sa prétention à l'hégémonie, et jusqu'à ses anathèmes à l'encontre de qui s'aviserait de sortir du rang ! ...  

Le matérialisme a tôt infesté l'Eglise romaine ! 1

Avant, bien avant que l'Empire romain, aux fins d'assurer sa propre survie 2, ne se métamorphose en Eglise romaine, nos lointains prédécesseurs à la surface de Gaïa "voyaient" encore l'esprit partout à l'oeuvre, dans la nature, les étoiles, et, aussi étrange que cela puisse nous paraître, en eux-mêmes ! ...

Mais avant que les fossoyeurs convoqués dans l'urgence d'un pouvoir menacé, si peu conciliants en réalité, ne finissent le travail, il est vrai que tout cela s'était progressivement estompé, vague souvenir qu'il appartenait aux chamans bientôt suspects de faire revivre dans les consciences abandonnées ...

L'Esprit !

Celui qui, "à son corps défendant", servit d'alibi à cette nouvelle modalité du pouvoir, criminelle si nécessaire, avait confié à la Samaritaine que cette troisième dimension, en nous ensorcelée, pouvait, pour peu qu'on veuille la réveiller, qu'on la sollicite, nous "mettre" en contact direct avec le monde suprasensible, avec "son Père", comme on disait à l'époque où le monde spirituel ressemblait encore à une grande famille ! ... 3

Paul avait résumé cette libre décision : "Non pas moi, mais Christ en moi!" ...

Mais c'en était trop pour ces théologiens matérialistes avant l'heure,  obnubilés par la consolidation du pouvoir temporel de l'Eglise, incapables de supporter plus longtemps ce facteur de dispersion, d'instabilité ! ...


A suivre ! ...


1 - Voir à ce sujet l'article paru le 4 novembre 2025 intitulé : "Descartes et Camus ..."

2 - Le "conatus" de Spinoza, cette sourde volonté de persévérer dans l'être, et quel qu'en soit le prix ! ...

3 - "J'ai dit : vous êtes des dieux !" Jean 9.

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