Jésus était-il un "bouffeur de curés" ?

Pour cet anachronisme sournoisement provocateur, j'implore bien volontiers votre pardon, car en effet, point de curés à l'époque du Galiléen, mais des scribes et des pharisiens !

La terrible colère du Galiléen contre ceux qu'il accusa d'hypocrisie !

Une fois n'est pas coutume, celui qui était réputé doux, sage, pacifique, jusqu'à pardonner, une fois en croix, à ceux qui l'avaient injustement condamné et martyrisé, s'était violemment insurgé contre ceux qui avaient oublié de familiariser les hébreux au message abrupt, novateur, fondateur du nouvel Homme, gros de sa prochaine liberté, à cet étrange confidence de Yavhé faite à Moïse : "Je suis le je suis!"

C'est ainsi que s'était dévoilé sans fard ce dieu décidément insaisissable, unique en son genre, conceptuel "en diable", alors que la plupart des juifs, comme des peuples aux alentours, en étaient encore, qui aux idoles, qui aux images, qui aux projections! ... 

Ce que nous avons essentialisé avec un certain mais néanmoins crétin dédain, sous le label "anthropomorphisme", ce moderne anathème qui vous pose son homme dans les dîners en ville ! ...

Colère contre ces usurpateurs qui déjà, toisaient le menu fretin, le "vulgaire", du haut de leur sacerdoce, alors hérité : "faites ce que je dis " mais pas ce que je fais, étant entendu que je sais tout de vous mais que vous ne savez rien de moi !

Ce qui donnera lieu au redoutable concept du confessionnal qui aurait dû resté intime ! ...

Plus grave encore, beaucoup plus grave, cette colère contre ceux qui avaient pour mission d'initier, de préparer désormais chacun(e) à l'avènement ici-bas du royaume des cieux, à ce prochain mystère au sein duquel il serait permis à la multitude, non initiée, de réveiller le divin en eux ensorcelé !

A suivre ! ...